Tous les produitsForte d’une communication moderne et bien orchestrée, Poulehouse s’est fixée pour objectif de sauver les poules condamnées après 18 mois de bons et loyaux services au profit des industriels. Zoola revient sur ce beau projet et tire son chapeau.
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Mise à jour du 02/02/2022
Poulehouse c’est fini et on regrette beaucoup chez Zoola que l’aventure se finisse ainsi. Un beau projet avec impact fort et des ambitions saines. Bravo à toute l’équipe pour cette belle initiative en espérant que tout aille pour le mieux sur la suite.
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Poulehouse c’est quoi, c’est qui ?
On l’apprend sur le site de l’entreprise mais également sur leur page Wikipédia, Poulehouse, c’est 3 entrepreneurs qui font deux constats : la quasi totalité des français mangent des œufs (98% d’après le Comité National pour la Promotion de l’Oeuf, groupement de professionnels de la filière) et les poules sont envoyées à l’abattoir après 18 mois, âge à partir duquel elles deviennent beaucoup moins productives.
Fabien Sauleman, Sébastien Neusch et Elodie Pellegrain, les 3 fondateurs décident donc en 2017 de remédier à ce problème et proposent une seconde vie aux pondeuses en fin de vie. Le concept est très simple, les poules arrivées à 18 mois sont recueillies dans une « Maison des Poules » où elles pondent à leur rythme et coulent des jours heureux dans un enclos en plein air profitant de leur retraite.
Les œufs des poules retraitées sont récoltés et vendus en grande surface. Le prix payé par le consommateur permet de couvrir l’ensemble des frais et d’assurer l’activité de la start-up. Cela comprend le rachat des poules aux éleveurs, la distribution, l’entretien et autres coûts afférents.
Où trouver des oeufs Poulehouse ?
La start-up a mis en place une carte interactive sur son site listant l’ensemble des points de vente proposant les œufs des poules Poulehouse.
Les œufs Poulehouse sont également utilisés dans les préparations de plusieurs entreprises de l’agroalimentaire parmi lesquelles on compte entre autres La Fabrique Cookies, Foodchéri, Franprix (pour son fondant au chocolat) et la Egg Factory.
Mais les poules ont encore besoin d’aide
La démarche de Poulehouse permet de sauver des milliers de poules d’une fin précoce mais il reste de nombreux efforts à faire pour améliorer les conditions de vie des poules en élevage et abattage systématique des poussins mâles.
Comme le souligne la présidente de L214 dans un interview retranscrite sur le site Quechoisir.org, l’ « initiative que l’on peut saluer […] ne règle pas de nombreux problèmes liés à l’exploitation des poules pondeuses, comme la surconcentration des animaux en élevage, même bio, où les pratiques cruelles telles que l’épointage, des becs ou l’élimination des poussins mâles« .
Dans ce contexte, l’équipe de Poulehouse a également lancé adopte1poule.fr, site de mise en relation permettant de pousser l’adoption d’une poule pour la sauver de l’abattage. Pour le reste, c’est le Référendum pour les animaux qui avance pour une amélioration des conditions de l’élevage en cage qui concerne encore 58% de poules pondeuses en France.
Le soin des poules et volailles
Si vous êtes propriétaire d’un poulailler hébergeant une ou plusieurs poules et volailles et que vous identifiez un problème chez l’une de vos poules, n’hésitez pas contacter un vétérinaire spécialisé dans les poules et volailles.
L’association SOS Gallinacés vous permet également d’en savoir plus en cas de problème ou en cas d’urgence sur les meilleures pratiques et les meilleurs réflexes en cas d’anomalies, de maladies ou d’accidents.